La longue et étroite langue de terre qui avance dans le lac, entre Desenzano et Peschiera émane un charme ravissant. La petite ville de Sirmione représente un compromis équilibré entre les beautés modernes et les anciennes: de plus dans cette splendide péninsule il jaillit une source de précieuses eaux thermales célèbres dès l'antiquité.
Les thermes de Sirmione comprennent cinq sites où effectuer les cures thermales.
L'histoire des thermes commence avec les Romains qui les fréquentèrent dès le premier siècle avant Jésus-Christ mais la redécouverte des propriétés thermales au cours de temps plus récents remonte à l'an 1889 quand un plongeur vénitien appelé Procopio, équipé de scaphandre et de pompes spéciales qu'il avait fait venir exprès de l'Angleterre se plongea à 20 mètres de profondeur à proximité des grottes de Catulle où remontait en surface une source d'eau chaude, appelée la Boiola qu'on n'avait jamais atteinte avant, bienqu'on la connaisse depuis trois siècles. Après plusieurs tentatives Procopio réussit à enfoncer dans la nappe d'eau un long tuyau duquel jaillit en surface un jet chaud d'eau sulfureuse à plus de cinq mètres au-dessus du niveau du lac. L'exploit fut publié dans la presse faisant beaucoup de bruit dans toute l'Italie. L'origine de l'eau thermale de Sirmione est météorique: Elle naît à quelque 30 Km de distance dans le thalweg du Mont Baldo en Vénétie à 2200 mètres d'altitude, passant à 2100 mètres au-dessous du niveau de la mer où elle s'enrichit de minéraux et devient chaude.

Ce parc offre des aperçus pittoresques, des panoramas inoubliables et de nombreuses variétés floréales sur une surface de 600.000 mètres carrés: On la dirait la description d'un coin de paradis mais en fait c'est beaucoup plus proche qu'on ne croit.
En effet le Parc Jardin Sigurtà se trouve à quelques enjambées du lac de Garde: il est le résultat de la parfaite fusion d'un parc, c'est-à-dire une zone boisée plantée d'arbres de haut fût avec un jardin, c'est-à-dire une zone faite de parterres où l'on cultive des fleurs et des plantes ornementales.
Acheté en 1941 par le docteur Carlo Sigurtà le parc fut ouvert au public le 19 mars 1978: depuis lors cette oasis naturelle a charmé des milliers de visiteurs, dont quelques personnages célèbres et hommes d'état. Il est considéré par les botanistes les plus réputés au monde un des jardins les plus extraordinaires.
Le parc s'étend sur 560.000 mètres carrés jusqu'au pied des collines morainiques, dans les alentours du lac de Garde à seulement 8 Km de Peschiera: A l' origine c'était le potager-jardin à l'intérieur d'une enceinte de murailles de la villa Maffei (1617) œuvre de Pellesina, élève de Palladio. Cette villa devint le quartier général de Napoléon III en 1859.
En 40 ans d'affectueux soins, Carlo Sigurtà, bénéficiant d'un ancien droit de puiser l'eau du Mincio, obtint le "prodige" de rendre luxuriante une zone autrement aride. Par la suite son neveu Enzo réalisa un prototype de parc-jardin: Après l'ouverture au public (1978) la sauvegarde de cet ensemble écologique a été confiée au respect des visiteurs qui l'ont définie une merveille unique.

Classifiée ville d'art grâce à son patrimoine artistique, Valeggio sur le Mincio peut offrir beaucoup à tous ceux qui veulent faire une vacance sous le signe de la culture, de la nature et de la gastronomie la plus authentique.
La vallée du Mincio et les collines environnant Valeggio sont l'idéal pour des promenades et des excursions à vélo suivant des ruelles qui serpentent dans la verdure.

Borghetto est traversè par une piste cyclable qui, suivant le cours du Mincio, permet d'atteindre, direction nord, Peschiera et le lac de Garde qui se trouve à 15 Km et direction sud les lacs de Mantoue, se croisant avec d'autres parcours intéressants.
Un château scaliger (XIII-XIV siècles),dont la majesté médiévale est restée inaltérée, domine Valeggio du haut de la colline. De sa partie la plus ancienne, complètement terrassée par un tremblement de terre en 1117, il ne reste plus que la Tour Ronde, une singulière construction à fer de cheval datant du X siècle.Le reste de l'édifice remonte au XIV siècle.Il était doté de trois ponts levoirs dont il n'en reste plus que un.En juillet et en août la cour à l'intérieur devient une scène pour des manifestations du festival du spectacle, de la culture et du film..

A Borghetto c'est le pont des Visconti qui domine la scène: il s'agit d'une énorme digue fortifiée bâtie en 1393 suivant le désir de Gian Galeazzo Visconti, Duc de Milan, dans le but de rendre inaccessibles les limites orientales du duché.
Long de 650 mètres et large de 25, sa chaussée s'élève à 9 mètres au-dessus du niveau du fleuve.On l'appelle le "pont long". Achevé en1395, après deux ans de travaux fiévreux, il fut relié au château scaliger par de hautes courtines crénelées et inséré dans un ensemble fortifié appelé " Serraglio " qui se prolongea pour 16 km jusqu'à Nogarole Rocca.

Villa Maffei somptueuse villa estivale des Contes Maffei, seigneurs de Valeggio et de Mozambano dès 1649, fut dessinée et réalisée par l'architecte Vincenzo Pellesina (1637-1700) qui s'inspira des dessins de Palladio.Son style témoigne du passage du baroque au néoclassique.Au tympan, au.dessus de la loge décorée de fresques, une plaque rappelle l'ancienne investiture des Maffei.

Pendant les guerres du Risorgimento Carlo Alberto de Savoie y habita, ainsi que Radetzky (1848) et Napoléon III(1859). Au derrière de la villa dans l'ancien potager s'étend le Parc Jardin Sigurtà acheté dans les années quarante par le Conte Carlo Sigurtà: il le transforma, après des années de travail passionné, dans un jardin parmi les plus beaux d'Europe pour ses espèces botaniques et ses paysages..

Le monastère bénédectin féminin de Saint Sauveur et de Sainte Julie, fondé par le roi Longobard Désir en 753 après Jésus Christ, abrite ce musée. Il occupe l'emplacement nord-oriental de l'ancienne ville où, au cours des siècles, se sont accumulés et superposés de remarquables témoignages archéologiques et monumentaux. C'est le cas de la basilique de Saint Sauveur (VIII siècle) construite au-dessus d'une domus romaine utilisée à partir de la première moitié du premier siècle jusqu'à la moitié du V siècle. Le monastère comprenant les églises de Sainte Marie en Solario (XII siècle) et de Sainte Julia (XV-XVI siècles)ainsi que trois cloîtres datant de la Renaissance furent achetés par la commune de Brescia qui inaugura en 1882 le musée de l'âge chrétien dans l'église de Sainte Julia.