Le parc Naturel Archéologique de la forteresse s'étend sur une superficie de quelque 900.000 mètres carrés comprenant l'emplacement de la forteresse et la côte comprise entre Dusano et Pisenze. La mise en valeur de cette zone, suite aux recherches archéologiques et à la restauration des structures médiévales a entraîné la définition d'un parcours touristique équipé, très intéressant du point de vue archéologique. Depuis l'emplacement de la forteresse il est possible d'observer le lac et tout le territoire environnant faisant partie du parc naturel.

Appelé le "profile de Dante" le rocher de Manerba est divisé en deux parties: l'une qui domine le territoire du bas lac, l'autre qui ressemble à une terrasse penchée sur le lac. Tout le monde peut accéder à la promenade qui permet de jouir des beautés de la nature mais aussi des èléments archéologiques :en effet le parc a été valorisé avec de récents travaux qui ont permis de découvrir les restes de communautés romaines et médiévales.

La villa Romaine de Desenzano était située au pied d'une pente et la plage était à peu de mètres.
Aujourd'hui, ceux qui veulent avoir une vision complète de la villa doivent l'imaginer à partir des ruines et des restes des structures des édifices remontant au début du IV siècle après Jesus-Christ sans tenir compte de tous ces éléments qui appartiennent à des demeures remontant à des périodes précédentes et qu'on entrevoit étalés à des niveaux inférieurs. A l'entrée de la villa on a aménagé un petit musée formé de trois salles où sont exposés des objets provenant des fouilles, tels que les restes de statues et de portraits très intéressants outre un pressoir pour le pressurage des olives.

Le musée retrace l'histoire des anciennes communautés humaines de la Valtenesi à travers les événements qui se sont succédés en trois différents sites: la forteresse, le rocher de Manerba et la paroisse de Sainte Marie. De cette façon l'attention du visiteur peut embrasser les témoignages d'un village remontant à la période néolithique (4000 avant Jèsus- Christ) pour la construction duquel on avait bâti des terrasses soutenues par de puissantes murailles sur les flancs nord-ouest du rocher, ainsi que les matériaux trouvés dans la nécropole datant de l'âge du cuivre sous le rocher de Manerba et les épingles en bronze trouvés au sommet du rocher remontant au premier âge du fer. De plus dans ce musée on peut admirer les restes des villas romaines qu'on a trouvés au pied du rocher et dans la zone de la paroisse de Sainte Marie ainsi que des objects faits à la main provenant des édifices médiévaux découverts dans le territoire de la paroisse et les fortifications médiévales sur le rocher.

Sur la côte sud du lac à l'extrémité de la péninsule de Sirmione, dans une splendide situation panoramique il y a les restes de la villa romaine connue comme "les Grottes de Catulle", l'exemple le plus grandiose d'un édifice privé cossu de toute l'Italie septentrionale.
Pendant la Renaissance le nom de "grottes" ou "cavernes" était utilisé pour se référer à des structures écroulées et couvertes par la végétation dans lesquelles on entrait comme dans des cavités naturelles.
La tradition remontant aux XV et XVI siècles a identifié cet ensemble comme la villa de la famille de Catulle, le poète latin mort en 54 avant Jésus-Christ.
D'après le témoignage des vers de Catulle il est sûr qu'il avait une résidence à Sirmione mais on n'a pas la certitude qu'il s'agisse de celle-ci.
Sirmione appartenait au territoire Véronèse et elle était renommée pour être une ville relais le long de l'importante route qui reliait Brescia à Vérone. La première représentation détaillée des restes de la villa fut faite au début de 1800.